mardi 29 juin 2010

Des corrections éditoriales

Ces temps-ci, on me demande régulièrement s'il y a beaucoup de boulot sur mon manuscrit avant sa publication, bref l'importance des corrections éditoriales.

Je réponds en général que ça va, qu'il n'y a pas grand chose... mais c'est toujours comparativement par rapport au cycle CoCyclics.

Ça me fait penser à mes études où on m'apprenait à parler de façon précise pour éviter les évaluations qui varient d'une personne à l'autre (ex : "c'est cher", "c'est loin"...)

Là, pour moi, ce n'est pas "beaucoup" parce que j'ai connu des phases de corrections à 3 remarques par phrase (j'exagère à peine), où je pouvais compter les pages sans commentaire sur les doigts d'une main de Mickey.

Bref, pour donner une évaluation précise de ce qu'il me reste à faire dans les corrections de détail du tome 1 des fedeylins, je pense que j'en ai pour 3 soirées ou une grosse journée de week-end (= 6h).


Les corrections de fond, à part un gros travail sur les noms (qui m'a prit environ deux semaines), ont consisté à une réécriture de deux chapitres et quelques ajustements, mais rien d'insurmontable (quelques jours en tout).

Donc, par rapport à des phases de corrections qui s'étalent sur deux, quatre, six mois... je trouve que c'est peu.

Mais ne croyez pas que, parce que je suis passée par un cycle CoCyclics, il n'y a pas besoin d'un travail éditorial !

jeudi 24 juin 2010

Coucou ! Caché !

Alors moi, bêtement, je croyais que quand on écrivait un livre, ben il suffisait de l'écrire, quoi. Le relire, le corriger, OK. Et puis un jour, on a un joli 'oui' d'un éditeur et puis c'est terminé on peut passer au suivant, le livre fait sa petite vie tout seul.

Grave erreur !

Non seulement ce n'est pas terminé, mais ce n'est que le début !
Il y a les corrections éditoriales, bien sûr. Là, j'ai de la chance, il n'y a vraiment rien de dramatique pour l'instant (on en reparle pour le tome 3, mais jusque là, c'est de la gnognotte à côté d'un cycle CoCyclics !)

Mais je découvre aussi tout ce qui va avec. La promotion. Ah ben oui, parce que se cacher derrière son écran ne suffit pas !
Donc, il faut des photos de ma tête (je me rends compte, au passage, que je m'inquiète de mon image alors qu'avant je me fichais pas mal de mes cheveux blancs, de mes cernes et autres joyeusetés).

Et aussi des vidéos ! Bon sang, quelle horreur. On a testé ça hier. L'idée, c'est plein de petites réponses à des questions, histoire d'avoir de la matière si jamais on fait un site pour les fedeylins (ouais, la classe, hein).
Sauf que moi, on me colle une caméra sous le nez et je bredouille des niaiseries. Et puis je n'aime pas trop les vidéos d'auteur en général.

Enfin bref, j'ai quand même réussi à me détendre un peu et il y en a quelques unes de pas mal (ce qui est un jugement très très positif par rapport à mes a priori de départ).

Maintenant, je peux me cacher de nouveau quelques temps (je suis beaucoup plus à l'aise derrière mon écran !) mais il faut que je me prépare psychologiquement à tout ce qu'il faudra faire au moment de la sortie (dédicaces, salons, tout ça).
Parce que, mine de rien, j'ai beau écrire depuis plus de dix ans, rien ne m'a préparée à ce qui va suivre !

lundi 21 juin 2010

La V2 des auras est enfin lisible !

J'ai officiellement terminé la V2 de ma novella "les couleurs de l'aura" !

Un peu plus de 200 000 signes pour cette histoire de discrimination sur fond de résistance...

Il y a quelques temps, je ne savais pas par quel bout prendre ce texte pour le rendre lisible. J'avais même l'impression que j'allais le laisser au fond de mon tiroir de façon définitive... Finalement, je suis plutôt contente du résultat.

Ce n'est pas mon meilleur texte, je ne me battrais pas des années pour qu'il soit publié, mais au moins je peux considérer ce projet comme terminé (du moins, à ce niveau là).

Maintenant, la douloureuse épreuve de la bêta-lecture peut commencer ^^

Mais d'abord, terminer le synopsis. Argh.

jeudi 17 juin 2010

Petit point sur les auras

Bon, alors, la semaine dernière j'ai fait le plus gros (c'est à dire révision du texte complet, tournures bancales, répétitions, les classiques quoi), cette semaine, je fais le plus dur : les rajouts !

J'ai, grosso modo, six scènes à rajouter. J'en ai écrit une et demi ce soir.
C'est pas mal mais pas suffisant à mon goût. J'aimerai terminer dimanche... enfin, on verra.

J'ai aussi commencé à travailler sur le synopsis. C'est vraiment l'horreur, ce genre d'exercice. Pour l'instant, je n'ai pas réussi à faire moins de 3 pages et encore, c'est assez flou pour nécessiter un développement... Mon objectif est de réduire à deux pages. C'est pas gagné.

Il y a des moments où je me demande si cette histoire en vaut la peine. Et puis, je me dis que deux semaines de ma vie, ce n'est quand même pas énorme pour essayer d'obtenir une version lisible qui se tient.

lundi 14 juin 2010

Evaluer le volume d'un projet

Grace à Xanadu (merci d'avoir posé la question), je vous fais part de la façon dont je détermine le volume de signes que va représenter un projet.

C'est vrai quoi, je peux vous dire à vue de nez "Deux tomes de 4 à 500 000 signes" ou "4 novellas de 100 à 125 000 signes" selon le cas... alors comment faire ?

D'abord, évaluer le type d'ambiance qu'aura l'histoire (ex : dans les fedeylins, on prend le temps de la description, alors que dans les auras tout ce passe sur peu d'espace et dans un temps réduit = plus condensé).

Il est également très utile de connaître la façon dont on écrit (avoir écrit différentes histoires de différentes tailles permet de voir en quel volume on développe ses idées).
Personnellement, je me suis rendue compte que mes chapitres faisaient souvent autour de 10 / 12 000 signes.
C'est le bon volume pour moi (mais ça dépend aussi des projets, là-encore. Dans certains c'est plutôt des chapitres très courts, et dans d'autres au delà des 20 000).

Quand on a fait ce constat, vient le moment formidable de la trame détaillée. Ahhhh, la trame détaillée... c'est ma passion. D'ailleurs, c'est limite pathologique parfois.
Quiconque adore faire des listes me comprendra.

Donc, pour la trame détaillée, je procède en deux temps :

1) Quelque chose d'assez simple : une phrase résume un chapitre.
A partir de là, je peux déjà déterminer le volume de signes approximatif (fastoch : 10 chapitres de 10 000 signes = whaou, 100 000 signes ! Un truc de dingue)

2) Ensuite, je développe la trame détaillée : pour chaque chapitre, une liste de 4 ou 5 points (ça peut être des scènes différentes ou des idées à introduire, une info clef pour la suite à glisser là...)
Normalement, chaque chapitre est équilibré (je n'ai jamais un chapitre avec un seul point et un autre avec 10). Au besoin, je rééquilibre la trame.

Il n'y a plus qu'à écrire ! (enfin, bien sûr, je vous passe la phrase de réflexion et de recherche préalable : quand j'en suis à la trame détaillée, c'est que tout ça est déjà terminé).
Je peux donc me lancer dans la rédaction proprement dite (ou, au besoin, faire une pause).

Ça me permet de savoir où chaque chapitre doit commencer et où il doit finir.

Bien sûr, ce n'est pas une science exacte. Il y a des points qui se décalent, des persos qui vous emmènent ailleurs, de bonnes idées pour aller d'un point à l'autre qui n'étaient pas dans la trame... mais, grosso modo, je me débrouille pour que les wagons se tiennent tous et, à la fin, j'ai un 1er jet !

dimanche 6 juin 2010

Programme de la semaine : les auras

J'ai terminé la trame détaillée de Jésus Clones.

Comme j'ai envie de terminer des projets, et que - suite aux Imaginales - ma motivation pour certains est remontée, j'ai décidé de m'attaquer cette semaine aux "couleurs de l'aura".
Environ 200 000 signes, je considère que c'est une novella.

L'avantage d'un tel format, c'est que c'est vite relu (j'ai fait ça aujourd'hui).

Je me suis fait ma propre bêta-lecture pour relever toutes les tournures de phrases bancales à corriger. Il n'y a plus qu'à.

Par contre, le travail de fond sera moins évident. Enfin, je devrais y arriver, hein, et puis l'idée de n'y passer qu'une semaine me motive : la semaine prochaine, je peux passer à un autre projet.

Si j'y arrive, j'aimerais aussi commencer à travailler sur le synopsis, mais comme c'est un exercice vraiment pas évident, je vais voir déjà comment j'avance dans les corrections.

mardi 1 juin 2010

Mes acquisitions des Imaginales

Une sacrée pile, n'est-ce pas ? ^^


Pour le plaisir, je vous offre la dédicace de Greg Keyes (qui fait quand même super chaud au coeur sachant la qualité de ses écrits) :



Comment résumer les Imaginales en peu de mots ? Je ne sais pas. Je peux juste vous dire que c'était un salon où j'ai pris énormément de contacts pour la suite et où je me suis sentie reconnue pour mon travail.

Je n'imagine même pas ce que donnera un salon comme celui-ci quand je serais de l'autre côté de la table de dédicace. Je ne réalise pas complètement. Mais je suis contente de vivre cette aventure à fond !