mardi 30 août 2011

[Lecture] L'héritage des Darcer, Marie Caillet





Après Ayesha et La Cité Noire, deux romans aux univers plutôt sombres (quand même), j'ai opté pour un roman jeunesse histoire de respirer un peu dans mes lectures (non pas qu'un roman jeunesse ne peut pas être sombre, mais disons, pas de la même manière).



J'étais assez curieuse de cette histoire, surtout car c'est le roman qui a gagné le concours Michel Lafon (vous vous souvenez peut-être, si vous suivez ce blog depuis longtemps, de ma réaction à la suite de l'annonce des 5 finalistes... heureusement, les mois suivants se sont révélés plus positifs, et, au final, mon histoire se termine bien puisque les Fedeylins sont maintenant en librairie et que j'ai la chance d'avoir signé avec une chouette maison d'édition).





J'étais également curieuse car j'ai eu l'occasion de croiser Marie Caillet soit virtuellement par forum, ou en vrai (on a même partagé une conférence aux Imaginales) et que c'est une personne fort sympathique.





Alors, l'héritage des Darcer, de quoi ça parle ? D'une famille à la fois bénie (chaque héritier a le "don d'aile" c'est à dire le pouvoir de se transformer en un animal ailé [mais sans le choisir et toujours le même]) et maudite (le premier roi a du s'enfuir en cachant son trésor et les héritiers suivants ne découvrent qu'ils descendent de ce roi qu'assez tard... quand il leur est demandé de partir à la recherche du trésor pour reconquérir le trône).




J'étais d'ailleurs assez gênée que 5 ou 6 générations abandonnent femmes et enfants sans se poser de questions... mais c'est sans doute volontaire, puisque tout l'intérêt c'est que Mydria (l'héroïne, 16 ans, dernière héritière, donc) elle, refuse la quête.





Il y a de bonnes idées dans ce roman (le don d'aile notamment est très bien utilisé, la résolution des énigmes autour du trésor aussi) mais d'autres choses m'ont gêné (l'histoire d'amour par exemple, est un peu facile, et il manque des éléments pour que ce soit vraiment crédible. Des choix de l'héroïne ne m'ont pas convaincue. Et je crois que la goutte d'eau a été un personnage mort 20 pages plus tôt qui reprend la parole lors d'un dialogue en groupe).






Bref, je suis plutôt mitigée. Ce n'est pas un mauvais livre, mais je ne peux pas dire que j'ai aimé en bloc. Enfin, dans tous les cas, je suivrai le parcours de Marie Caillet, avec sans doute plus d'exigeances pour son prochain roman (pression, pression).

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